Les horreurs du petit-déjeuner
Je remercie Arcadio de la possibilité de nous exprimer sur son espace !
Je travaillais dans un hôtel 3* en Alsace.
3*… Vous espérez trouver des services en rapport. Quelle ne fut pas ma surprise de voir que le service des petits-déjeuners est inférieur à celui que j’ai observé dans des hôtels n’ayant pas autant d’étoiles, voir n’en ayant pas !
1 € de différence entre le petit-déjeuner continental et le buffet. Pourtant, le continental est, comment dire ? « frugal » ! Et il vous en coûtera plus qu’un menu complet dans un restaurant . Buffet ? Choix restreint… très restreint. Beaucoup de produits premier prix, guère appétissants. Charcuterie (le jambon ressemblant à un dérivé de plastique) et fromages, présentés sur des plats posés sur des accumulateurs de froids pour glacière de camping, et qui restent ainsi 3 heures...
Du bon café au goût exquis de torchon « bouillu ». Eh oui, l’hôtel est tellement pauvre qu’il ne peut s’offrir des filtres en papier. Alors, on découpe de vieux draps pour en faire des filtres.
Pains et viennoiseries. Il n’est pas rare que tout ce qui n’a pas été mangé soit congelé (dans le deux étoiles où j'ai travaillé, le personnel rentrait chez lui avec tout les invendus). Pourquoi pas ? Mais cette opération se répète parfois deux, trois fois… Jusqu’à ce que les produits ne soient vraiment plus présentables, ou trop secs !
Curieusement, de temps à autres, les petites plaquettes de beurre ont la date limite de consommation se volatilisant, découpée à l’aide de ciseaux… Oh ! et ils avaient souvent des formes extraordinaires,car ils se ramollissaient avec l'effet de la chaleur... mais on devait les resservir !
Le jus d’orange… La brique la moins chère du marché, et, comme elle est encore trop onéreuse, on y verse une grande rasade d’eau du robinet !
Depuis cette expérience, je ne peux plus prendre de petits-déjeuners dans les hôtels, même si je n’ai vécu cela que dans un seul hôtel.